Ahmed Gourari est né en 1965 à Hautmont (Haut-de-France).
Dès son plus jeune âge, il s'adonne au dessin, par plaisir avec l'enthousiasme qu'anime toute curiosité.
Autodidacte? il l'est totalement avec une liberté d'expression qu'il ne revendique pas mais qui est, tout simplement.
La vie suit son cours. Comme un "long fleuve tranquille", elle l'éloigne pour un temps de ce qui sera par la suite une évidence: "l'Amour du Trait".
Des années plus tard, après une remise en question profonde du cours de son histoire, il dévie le cours de ce long fleuve devenu bien tumultueux.
"l'Amour du Trait" est là, qui l'attend. Elle creuse en lui des sillons, elle le révèle à lui-même tout en se donnant à voir. Dessiner devient une discipline qui se nourrit de sa mémoire, de ce subtile mélange qui émerge de l'union d'un Occident et d'un Orient bien plus proche qu'il n'y paraît.
Et c'est ainsi qu'il s'achemine tout naturellement vers la pratique du trait. La forme se veut abstraite, peut-être par nécessité.Ou alors pour permettre à chacun d'y faire entendre sa mélodie. Il y a quelque chose de musicale dans tous ses signes et couleurs que nous donnent à voir ses toiles. Il faut s'attarder sur ces vides que l'on rencontre, des silences nécessaires pour que se fasse entendre cette musique qui nous rassemble.
"Kan ya makan: il était une fois"... un enfant qui voulait tant dessiner.
Ahmed, parle-nous de toi....
Fatna Gourari
Mon approche artistique
Évoquer mon approche du dessin c’est tenter d’expliquer cette persévérance qui m’anime à explorer des lieux inconnus. Des traits prennent vie sous différentes formes géométriques, ponctuées d’ondulations et de vibrations. Le mouvement qui s’en dégage vous mènera en un voyage qui ne cessera d’explorer l’imaginaire qui sommeille en vous.
Autodidacte de formation, la plume métallique et l’encre de chine sont mes outils de prédilection. Selon des humeurs vagabondes, je chemine du pinceau japonais au calame (morceau de roseau taillé).